Dans cette recherche documentée, Djavâd Hadidi s’est fixé pour tâche de donner une idée la plus juste possible des rapports de Voltaire avec l’Islam. Ce faisant, il montre comment la pensée voltairienne a pu évoluer en cinquante ans, de 1732 (date de la pièce Zaïre) à 1778, quand mourut François Marie Arouet dit Voltaire. Cet ouvrage démontre comment Voltaire est allé de la détestation du Prophète Muhammad (bsl) à la réconciliation. Le basculement eut lieu quand il pensa que « la mère de toutes les religions » est la « religion naturelle ». La religion qu’apporta le Prophète de l’Islam (bsl) devint pour lui, selon ses propres termes, « le simple théisme, la religion naturelle et par conséquent la seule véritable ».
HADIDI, DJAVAD (1932-2005)
Né à Qom en 1932, il étudie la langue et la littérature françaises, puis s’inscrit à la Sorbonne où il obtient son doctorat.
Il devient, à l’université Ferdowsi de Machhad, maître de conférences. Il participe à la création du programme
d’enseignement universitaire en Iran, et devient membre de l’Académie de Langue et des Lettres d’Iran en tant que
Directeur de la Section de littérature comparée. Les publications de Djavâd Hadidi lui valent des marques d’honneur
et de récompense.