
Charles-André Gilis ('Abd ar-Razzâq Yahyâ) interprète l'oeuvre du Cheikh al-Akbar Muhy-d-Dîn Ibn Arabî à la lumière des enseignements de ses deux Maîtres, René Guénon (Cheikh 'Abd al-Wahîd Yahyâ) et Michel Valsân (Cheikh Mustafâ 'Abd al-'Azîz). Suivant " l'Esprit universel de l'Islam " il montre comment la Loi muhammadienne, adressée à l'ensemble des hommes, intègre les sagesses et les vérités des Révélations antérieures.
La plupart des textes présentés dans ce livre sont extraits du chapitre 71 des Futuhât.
Muhyi ad-Dîn Ibn ’Arabî, plus connu sous le nom d’Ibn ’Arabî, est né à Murcie en Andalousie et décédé à Damas.
Surnommé al-Shaykh al-Akbar, « le plus grand des maîtres spirituels », il a marqué la culture musulmane, non seulement
de son temps mais également des siècles suivants, et continue d’être la référence majeure de la majorité des
maîtres du soufisme. Son oeuvre est immense, à la fois par la taille (on lui attribue plus de huit cents ouvrages), mais
surtout par son contenu des plus exceptionnels. La synthèse définitive de l’enseignement d’Ibn ‘Arabî est contenue
dans ses Futûhât al-Makkiyya (Les révélations de La Mecque), somme de connaissances spirituelles sans équivalent
dans aucune civilisation, monument de la sagesse soufie, unique tant par la complexité que par la profondeur de sa
doctrine et la subtilité de sa langue.