
Surnommé le plus grand des maîtres « Al-Shaykh al-Akbar », Muhyî Dîn Ibn ‘Arabî naquit
en Andalousie (Murcie) en 1165 et mourut à Damas en 1240. Il est incontestablement le plus
célèbre des mystiques musulmans. Auteur de plusieurs centaines d’ouvrages, il reste plus
connu pour sa prose que pour sa poésie. De l’intégralité de son œuvre, nous n’avons en
français que quelques traductions partielles, notamment des extraits de sa somme spirituelle
« al-Futûhât al-makiyya », les Illuminations de la Mecque, synthèse de son enseignement.
Ses écrits jouissent d’un prestige qui ne s’est jamais amoindri depuis huit siècles, grâce à leur
profondeur et leur subtilité.
Muhyi ad-Dîn Ibn ’Arabî, plus connu sous le nom d’Ibn ’Arabî, est né à Murcie en Andalousie et décédé à Damas.
Surnommé al-Shaykh al-Akbar, « le plus grand des maîtres spirituels », il a marqué la culture musulmane, non seulement
de son temps mais également des siècles suivants, et continue d’être la référence majeure de la majorité des
maîtres du soufisme. Son oeuvre est immense, à la fois par la taille (on lui attribue plus de huit cents ouvrages), mais
surtout par son contenu des plus exceptionnels. La synthèse définitive de l’enseignement d’Ibn ‘Arabî est contenue
dans ses Futûhât al-Makkiyya (Les révélations de La Mecque), somme de connaissances spirituelles sans équivalent
dans aucune civilisation, monument de la sagesse soufie, unique tant par la complexité que par la profondeur de sa
doctrine et la subtilité de sa langue.